Témoignages
Pierre BESSY
Maire-Adjoint Praz sur Arly
Passionnantes zones humides
L’expertise d’Asters, Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie et la volonté de la Commune a permis l’élaboration d’un plan de gestion des 72 zones humides répertoriées. De l’éducation des enfants et des visiteurs du village à la formation des professionnels des travaux publics. Des zones d’abreuvement déportées mises en place pour des éleveurs aux drains réversibles pour une remise en pâture… La liste est longue pour ce plan de gestion.
Un moment fort pour moi :
l’enlèvement d’un radeau flottant du bout du godet d’une pelle mécanique pour redonner de la surface d’eau libre pour les tritons alpestres à 1400 m d’altitude.
La conciliation d’usages autour des zones humides est possible au bénéfice des différents exploitants en préservant la biodiversité et les multiples rôles des zones humides.
“ Les périodes de sécheresse successives nous rappellent la nécessité de préservation de ces milieux, souvent seules traces d’humidité qui persistent. ”
Jean-Pierre BUCHE
maire de Pérignat-ès-Allier, président du Syndicat mixte d’études et d’aménagements touristiques (SEAT)
Agir avec la nature
Durant les dernières décennies, l’Allier a été abusivement exploité pour mettre ses ressources au service du développement économique de la fin du siècle dernier. Eau et biodiversité en ont été les premiers impactés, tant en qualité qu’en quantité. Mais la tendance semble désormais s’inverser.
La suppression de 200 mètres d’enrochement en 2017 sur notre commune, même si elle peut paraitre symbolique au regard des 80 km restants, est une des illustrations opérationnelle de cette nouvelle prise de conscience en faveur de notre environnement. Agir avec la nature et non plus contre, est une règle que nous devons nous employer à partager avec l’ensemble des acteurs du territoire, qu’ils soient élus, entrepreneurs, institutions ou tout naturellement habitants. L’écoute, le respect, la concertation, le partage et la co-construction seront les maitres mots de cette ambition qui vise à définir un nouveau modèle de développement. Un modèle où activité humaine et écosystème se conjugueront à l’aune de la grammaire du développement soutenable.
Pour, entre autres, faire de l’Allier, rivière sauvage parmi les dernières d’Europe, aux portes de la Métropole Clermontoise, un formidable atout au service de notre cadre de vie, un autre cadre de vie, résolument tourné vers la transition écologique et le respect de notre environnement.
Été 2019 – extrait du journal Espaces naturels d’AuRA
Marie-Noëlle DURY
association La FAGE (Cévenne ardéchoise)
Il n’y a pas une école qui est venue chez nous sans être allée sur la tourbière !
À Montselgues, ce que j’ai retenu de l’implication du CEN dans les années 90 c’est “Agir ensemble, c’est notre nature”.
Et ensemble on a construit autour de la tourbière qui a clairement été la porte d’entrée du projet de notre territoire. Un projet avant tout pédagogique : on a fait un parcours de découverte, avec des jeux d’orientation et plus récemment on a cherché à renforcer la cohésion et l’accueil des familles en organisant une fête des tourbières, des apéros… jusqu’à la location de vélos électriques accompagnés de livrets sur le patrimoine.
Décembre 2021
Gilles DAVANTURE
Propriétaire dans les monts du Lyonnais et chef d’entreprise
J’ai acquis ce domaine et quand on m’a fait part de la présence d’une tourbière, j’ai immédiatement donné mon accord au Conservatoire pour qu’elle soit entretenue. J’invite d’autres propriétaires, particuliers, professionnels, forestiers à faire de même. Ça ne dérange en rien une productivité financière donc on peut se permettre au XXIème siècle de réserver des zones pour notre avenir. C’est par exemple mieux de faire entretenir une tourbière que d’y planter des arbres supplémentaires.
hiver 2020-21
Philippe GOURBIÈRE
Agriculteur propriétaire forestier et président d’un groupement forestier
Ces tourbières, elles sont restées telles quelles, au milieu de la forêt. Elles étaient autrefois pâturées par les animaux en été. Aujourd’hui elles restent une réserve d’eau des monts du Forez et il n’en reste pas beaucoup, il faut qu’elles restent en tourbières ! Je me rappelle, ma grand-mère ramassait les grenouilles ici, pour sa consommation bien sûr.
Novembre 2021
Christian LAURENT
Propriétaire forestier à la retraite
On voit que c’est une zone très humide ici, il y a de la sphaigne et la forêt autour, je ne l’exploite pas, elle pousse comme elle l’entend, avec des arbres qui crèvent… c’est la forêt loisir. Je pense que les tourbières qui se boisent c’est une particularité dans le Forez assez peu répandue, d’où l’intérêt de laisser faire.
Charles VALETTE
Vice-président en charge de l’environnement et du tourisme à la Communauté de communes de la Montagne ardéchoise.
En tant que fils d’agriculteur, les tourbières c’est toute mon enfance.
Elles étaient autrefois des zones délaissées, qui gênaient la mise en culture, ces zones qu’on allait faner en toute fin de saison car avant elles étaient trop humides.
Aujourd’hui, j’ai pris des responsabilités d’élu et je vois les tourbières avec un regard beaucoup plus positif : elles sont devenues une richesse, un patrimoine ! Je pense à la réserve d’eau qu’elles contiennent mais aussi à leur rôle dans le tourisme. Dans notre secteur, on n’a pas de grands éléments architecturaux mais on a un patrimoine de qualité et les tourbières en font partie !
Décembre 2021
Philippe EMIN
Maire du Plateau d’Hauteville
La restauration du marais de Vaux, véritable projet de territoire
Les travaux de restauration du marais de Vaux (Ain) ont commencé fin 2018 et vont durer dix mois. Un projet d’envergure pour cet espace naturel sensible de l’Ain qui associe aux enjeux environnementaux la mise en conformité de réseaux d’assainissement collectif et la valorisation touristique du site.
Perché à 760 mètres d’altitude sur la commune nouvelle de Plateau d’Hauteville, les 132 hectares du marais de Vaux constituent une perle pour le Bugey. L’implication du CEN Rhône-Alpes dans la gestion de ce site depuis près de trente ans se transforme nouvellement en un véritable projet de territoire.
Pour Philippe Emin, maire de Cormaranche-en-Bugey « La plus grande zone humide du Bugey se boisait et n’assurait plus son rôle de rétention et d’épuration : il était temps ! Ce projet a été l’occasion de travailler globalement sur le territoire, avec l’ensemble des acteurs concernés, autour du réseau d’assainissement des communes de Cormaranche et Hauteville-Lompnes, de la restauration du marais et de sa valorisation touristique, avec la signature d’un contrat de territoire. Englober tout cela était indispensable, les uns n’allant pas sans les autres. Nous aurons à terme un milieu naturel qui fonctionne pour protéger la nappe et réguler les crues, mais aussi un site riche en biodiversité dont pourront profiter les visiteurs et les habitants, intégré dans le réseau des espaces naturels sensibles du département. »
La restauration d’une zone humide, levier de développement local
Le marais est également un lieu de pêche, de chasse et de promenade, en plus des services hydrologiques qu’il rend. Aussi Le contrat de territoire s’est construit autour des enjeux écologiques, touristiques et économiques liés à l’eau et avec neuf acteurs : la commune de Plateau d’Hauteville, le Syndicat intercommunal d’aménagement du bassin versant de l’Albarine, le Département de l’Ain, l’Agence de l’Eau RMC, l’Etat, l’Union européenne et le CEN Rhône-Alpes.
La mise à nue d’anciens fossés en 2019 permettra leur complément et le reméandrage du ruisseau des Vuires en 2020. Un volet valorisation a également été prévu, comprenant la création d’un sentier sur pilotis, la réalisation d’un film en cours sur le projet et d’animations scolaires.
d’après le témoignage de Philippe Emin, maire du Plateau d’Hauteville (à l’époque maire de Cormaranche-en-Bugey avant fusion de la commune avec Hauteville-Lompnes)
extrait du journal Espaces naturels d’AuRA
Été 2019
Bertrand LAPALUS
Exploitant sur la Plaine du Roannais (Mably) Exploitation individuelle, élevage bovin viande, 99 hectares
J’ai des prairies humides [15% de la SAU] sur un sol assez argileux, sans pente pour évacuer l’eau. Il y a des joncs, mais c’est diversifié, parce que c’est pâturé tardivement. Si vous venez en mai, la prairie est impressionnante, on a de l’herbe jusqu’aux genoux ! Le pâturage démarre en avril, avant c’est trop humide avec un fort risque d’abimer les prairies.
Ces prairies humides sont complémentaires aux autres parcelles : quand c’est trop mouillé, je mets les bêtes ailleurs, où c’est plus sec. En parallèle, je fais du foin sur des prairies un peu moins humides, jamais avant le 10 juin, souvent autour du 20-25 juin et je fais sécher au pré.»
été 2018 – extrait charte bonnes pratiques agricoles dans la Loire
Laurent FRECON
Exploitant individuel dans la Plaine du Forez (Mornand-en-Forez) élevage bovin viande - 64 hectares
“J’ai peu de zones humides, les seules dont je dispose sont 3 prés en bordure d’étang classé en zone humide. Ce n’est pas ça qui va jouer sur les stocks ni sur l’alimentation, mais c’est vrai qu’en été c’est toujours une zone où l’herbe pousse. Elle pousse plus tardivement qu’ailleurs, ça reste tout le temps vert. »
été 2018 – extrait charte bonnes pratiques agricoles dans la Loire
Coralie BOURDELAIN
Maire de Revel
La commune a fait appel au CEN Isère afin de mieux connaître la biodiversité qui se trouve sur le site et identifier les leviers d’actions qui permettent de mieux la préserver.
Pour chaque groupe d’espèce identifié, la commune souhaitait pouvoir se baser sur l’expertise du CEN pour mettre en place une gestion adaptée qui puisse favoriser la reproduction et le maintien des espèces sur le site. L’aspect pédagogique auprès des usagers du site est également recherché afin de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de biodiversité.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Document d’Objectif sur le site Natura 2000, le CEN a également réalisé une étude des populations d’amphibiens et odonates sur 4 lacs de montagne de la commune (le Claret, le Merlat, le David et le Longet).
« Mieux connaitre la biodiversité pour mieux la préserver »
Marie-Claire Barbier
Extrait de la vidéo La renaturation du marais de Chautagne
La vidéo complète ici : La renaturation du marais de Chautagne
ONF, 2019
Christine Blary
Extrait de la vidéo Le marais de Chautagne Histoire de nature
La vidéo complète ici : Le marais de Chautagne Histoire de nature
CEN Savoie, 2020 - 2021
André Bourgeois-Romain
Extrait de la vidéo Le marais de Chautagne Histoire d’agriculture
CEN Savoie, 2020 - 2022
Patrick, Pierre et Martin
Extrait de la vidéo Obligation réelle environnementale, une incroyable biodiversité à portée de main
La vidéo complète ici : Obligation réelle environnementale, une incroyable biodiversité à portée de main
FCEN, 2022
Jean-Pierre BUCHE
maire de Pérignat-ès-Allier, président du Syndicat mixte d’études et d’aménagements touristiques (SEAT)
Agir avec la nature
Durant les dernières décennies, l’Allier a été abusivement exploité pour mettre ses ressources au service du développement économique de la fin du siècle dernier. Eau et biodiversité en ont été les premiers impactés, tant en qualité qu’en quantité. Mais la tendance semble désormais s’inverser.
La suppression de 200 mètres d’enrochement en 2017 sur notre commune, même si elle peut paraitre symbolique au regard des 80 km restants, est une des illustrations opérationnelle de cette nouvelle prise de conscience en faveur de notre environnement. Agir avec la nature et non plus contre, est une règle que nous devons nous employer à partager avec l’ensemble des acteurs du territoire, qu’ils soient élus, entrepreneurs, institutions ou tout naturellement habitants. L’écoute, le respect, la concertation, le partage et la co-construction seront les maitres mots de cette ambition qui vise à définir un nouveau modèle de développement. Un modèle où activité humaine et écosystème se conjugueront à l’aune de la grammaire du développement soutenable.
Pour, entre autres, faire de l’Allier, rivière sauvage parmi les dernières d’Europe, aux portes de la Métropole Clermontoise, un formidable atout au service de notre cadre de vie, un autre cadre de vie, résolument tourné vers la transition écologique et le respect de notre environnement.
Été 2019 – extrait du journal Espaces naturels d’AuRA
Marie-Noëlle DURY
association La FAGE (Cévenne ardéchoise)
Il n’y a pas une école qui est venue chez nous sans être allée sur la tourbière !
À Montselgues, ce que j’ai retenu de l’implication du CEN dans les années 90 c’est “Agir ensemble, c’est notre nature”.
Et ensemble on a construit autour de la tourbière qui a clairement été la porte d’entrée du projet de notre territoire. Un projet avant tout pédagogique : on a fait un parcours de découverte, avec des jeux d’orientation et plus récemment on a cherché à renforcer la cohésion et l’accueil des familles en organisant une fête des tourbières, des apéros… jusqu’à la location de vélos électriques accompagnés de livrets sur le patrimoine.
Décembre 2021
Gilles DAVANTURE
Propriétaire dans les monts du Lyonnais et chef d’entreprise
J’ai acquis ce domaine et quand on m’a fait part de la présence d’une tourbière, j’ai immédiatement donné mon accord au Conservatoire pour qu’elle soit entretenue. J’invite d’autres propriétaires, particuliers, professionnels, forestiers à faire de même. Ça ne dérange en rien une productivité financière donc on peut se permettre au XXIème siècle de réserver des zones pour notre avenir. C’est par exemple mieux de faire entretenir une tourbière que d’y planter des arbres supplémentaires.
hiver 2020-21
Philippe GOURBIÈRE
Agriculteur propriétaire forestier et président d’un groupement forestier
Ces tourbières, elles sont restées telles quelles, au milieu de la forêt. Elles étaient autrefois pâturées par les animaux en été. Aujourd’hui elles restent une réserve d’eau des monts du Forez et il n’en reste pas beaucoup, il faut qu’elles restent en tourbières ! Je me rappelle, ma grand-mère ramassait les grenouilles ici, pour sa consommation bien sûr.
Novembre 2021
Christian LAURENT
Propriétaire forestier à la retraite
On voit que c’est une zone très humide ici, il y a de la sphaigne et la forêt autour, je ne l’exploite pas, elle pousse comme elle l’entend, avec des arbres qui crèvent… c’est la forêt loisir. Je pense que les tourbières qui se boisent c’est une particularité dans le Forez assez peu répandue, d’où l’intérêt de laisser faire.
Charles VALETTE
Vice-président en charge de l’environnement et du tourisme à la Communauté de communes de la Montagne ardéchoise.
En tant que fils d’agriculteur, les tourbières c’est toute mon enfance.
Elles étaient autrefois des zones délaissées, qui gênaient la mise en culture, ces zones qu’on allait faner en toute fin de saison car avant elles étaient trop humides.
Aujourd’hui, j’ai pris des responsabilités d’élu et je vois les tourbières avec un regard beaucoup plus positif : elles sont devenues une richesse, un patrimoine ! Je pense à la réserve d’eau qu’elles contiennent mais aussi à leur rôle dans le tourisme. Dans notre secteur, on n’a pas de grands éléments architecturaux mais on a un patrimoine de qualité et les tourbières en font partie !
Décembre 2021
Philippe EMIN
Maire du Plateau d’Hauteville
La restauration du marais de Vaux, véritable projet de territoire
Les travaux de restauration du marais de Vaux (Ain) ont commencé fin 2018 et vont durer dix mois. Un projet d’envergure pour cet espace naturel sensible de l’Ain qui associe aux enjeux environnementaux la mise en conformité de réseaux d’assainissement collectif et la valorisation touristique du site.
Perché à 760 mètres d’altitude sur la commune nouvelle de Plateau d’Hauteville, les 132 hectares du marais de Vaux constituent une perle pour le Bugey. L’implication du CEN Rhône-Alpes dans la gestion de ce site depuis près de trente ans se transforme nouvellement en un véritable projet de territoire.
Pour Philippe Emin, maire de Cormaranche-en-Bugey « La plus grande zone humide du Bugey se boisait et n’assurait plus son rôle de rétention et d’épuration : il était temps ! Ce projet a été l’occasion de travailler globalement sur le territoire, avec l’ensemble des acteurs concernés, autour du réseau d’assainissement des communes de Cormaranche et Hauteville-Lompnes, de la restauration du marais et de sa valorisation touristique, avec la signature d’un contrat de territoire. Englober tout cela était indispensable, les uns n’allant pas sans les autres. Nous aurons à terme un milieu naturel qui fonctionne pour protéger la nappe et réguler les crues, mais aussi un site riche en biodiversité dont pourront profiter les visiteurs et les habitants, intégré dans le réseau des espaces naturels sensibles du département. »
La restauration d’une zone humide, levier de développement local
Le marais est également un lieu de pêche, de chasse et de promenade, en plus des services hydrologiques qu’il rend. Aussi Le contrat de territoire s’est construit autour des enjeux écologiques, touristiques et économiques liés à l’eau et avec neuf acteurs : la commune de Plateau d’Hauteville, le Syndicat intercommunal d’aménagement du bassin versant de l’Albarine, le Département de l’Ain, l’Agence de l’Eau RMC, l’Etat, l’Union européenne et le CEN Rhône-Alpes.
La mise à nue d’anciens fossés en 2019 permettra leur complément et le reméandrage du ruisseau des Vuires en 2020. Un volet valorisation a également été prévu, comprenant la création d’un sentier sur pilotis, la réalisation d’un film en cours sur le projet et d’animations scolaires.
d’après le témoignage de Philippe Emin, maire du Plateau d’Hauteville (à l’époque maire de Cormaranche-en-Bugey avant fusion de la commune avec Hauteville-Lompnes)
extrait du journal Espaces naturels d’AuRA
Été 2019
Bertrand LAPALUS
Exploitant sur la Plaine du Roannais (Mably) Exploitation individuelle, élevage bovin viande, 99 hectares
J’ai des prairies humides [15% de la SAU] sur un sol assez argileux, sans pente pour évacuer l’eau. Il y a des joncs, mais c’est diversifié, parce que c’est pâturé tardivement. Si vous venez en mai, la prairie est impressionnante, on a de l’herbe jusqu’aux genoux ! Le pâturage démarre en avril, avant c’est trop humide avec un fort risque d’abimer les prairies.
Ces prairies humides sont complémentaires aux autres parcelles : quand c’est trop mouillé, je mets les bêtes ailleurs, où c’est plus sec. En parallèle, je fais du foin sur des prairies un peu moins humides, jamais avant le 10 juin, souvent autour du 20-25 juin et je fais sécher au pré.»
été 2018 – extrait charte bonnes pratiques agricoles dans la Loire
Laurent FRECON
Exploitant individuel dans la Plaine du Forez (Mornand-en-Forez) élevage bovin viande - 64 hectares
“J’ai peu de zones humides, les seules dont je dispose sont 3 prés en bordure d’étang classé en zone humide. Ce n’est pas ça qui va jouer sur les stocks ni sur l’alimentation, mais c’est vrai qu’en été c’est toujours une zone où l’herbe pousse. Elle pousse plus tardivement qu’ailleurs, ça reste tout le temps vert. »
été 2018 – extrait charte bonnes pratiques agricoles dans la Loire
Pierre BESSY
Maire-Adjoint Praz sur Arly
Passionnantes zones humides
L’expertise d’Asters, Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie et la volonté de la Commune a permis l’élaboration d’un plan de gestion des 72 zones humides répertoriées. De l’éducation des enfants et des visiteurs du village à la formation des professionnels des travaux publics. Des zones d’abreuvement déportées mises en place pour des éleveurs aux drains réversibles pour une remise en pâture… La liste est longue pour ce plan de gestion.
Un moment fort pour moi :
l’enlèvement d’un radeau flottant du bout du godet d’une pelle mécanique pour redonner de la surface d’eau libre pour les tritons alpestres à 1400 m d’altitude.
La conciliation d’usages autour des zones humides est possible au bénéfice des différents exploitants en préservant la biodiversité et les multiples rôles des zones humides.
“ Les périodes de sécheresse successives nous rappellent la nécessité de préservation de ces milieux, souvent seules traces d’humidité qui persistent. ”
Marie-Claire Barbier
Extrait de la vidéo La renaturation du marais de Chautagne
La vidéo complète ici : La renaturation du marais de Chautagne
ONF, 2019
Christine Blary
Extrait de la vidéo Le marais de Chautagne Histoire de nature
La vidéo complète ici : Le marais de Chautagne Histoire de nature
CEN Savoie, 2020 - 2021
André Bourgeois-Romain
Extrait de la vidéo Le marais de Chautagne Histoire d’agriculture
CEN Savoie, 2020 - 2022
Patrick, Pierre et Martin
Extrait de la vidéo Obligation réelle environnementale, une incroyable biodiversité à portée de main
La vidéo complète ici : Obligation réelle environnementale, une incroyable biodiversité à portée de main
FCEN, 2022
Coralie BOURDELAIN
Maire de Revel
La commune a fait appel au CEN Isère afin de mieux connaître la biodiversité qui se trouve sur le site et identifier les leviers d’actions qui permettent de mieux la préserver.
Pour chaque groupe d’espèce identifié, la commune souhaitait pouvoir se baser sur l’expertise du CEN pour mettre en place une gestion adaptée qui puisse favoriser la reproduction et le maintien des espèces sur le site. L’aspect pédagogique auprès des usagers du site est également recherché afin de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de biodiversité.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Document d’Objectif sur le site Natura 2000, le CEN a également réalisé une étude des populations d’amphibiens et odonates sur 4 lacs de montagne de la commune (le Claret, le Merlat, le David et le Longet).
« Mieux connaitre la biodiversité pour mieux la préserver »
En image !
Coenagrion puelle - Tourbière de Couleyre - Montagne ardéchoise - Ardèche
©VPierron
Papillon Maculinea
©Cen Rhône-Alpes
Libellula depressa - Tourbière de Couleyre - Montagne ardéchoise - Ardèche
©VPierron
Marais de Vaux - Bugey - Ain
©Cen Rhône-Alpes
Mare en tourbière - Montagne ardéchoise - Ardèche
©VPierron
Orchis incarnat Dactylorhiza incarnata - Plateau mornantais - Rhône
©Cen Rhône-Alpes
Paon de Jour sur populage des marais - Prairie humide du Beaujolais - Rhône
©Cen Rhône-Alpes
Salicaire, libellule et renoncules - Marais de Morlin-Rhône
©Cen Rhône-Alpes
Sonneur à ventre jaune - Prairie agricole pâturée
©Cen Rhône-Alpes
Végétation - Tourbière en hiver
©NGreff
Epipactis des marais - Savoie
@Gilles Parigot
Grèbe huppé - Savoie
@Manuel Bouron
Lac de la Thuile - Savoie
@Frederic Biamino
Martin pêcheur - Savoie
@Manuel Bouron
Tortue cistude - Savoie
@Manuel Bouron
Tourbière des Saisies
@Virginie Bourgoin
Lac du Bourget - Savoie
@Manuel Bouron
Aeschne - Savoie
@Gilles Parigot
Etang des Aigrettes - Savoie
@Gilles Parigot
Lac des hurtières - Savoie
@CEN Savoie
Marais de Charvas – Isère
©Jean-Luc Grossi
Marais de Charvas – Isère
©Mathieu Juton
Marais de Cras – Isère
©Marjorie Siméan
Marais des Engenières – Isère
©Mathieu Juton
Marais des Engenières – Isère
©Marjorie Siméan
Marais d'Avalon
©Cen Isère
Marais de Berland – Isère
©Dominique Lopez Pinot
Koniks – Polski – Isère
©Guillaume Pasquier
Zone humide alluviale du Chablais - Haute-Savoie
@Asters
Zone humide des Aiguilles Rouges - Haute-Savoie
@Julien Heuret
Aglais urticae - Haute-Savoie
@Alexandre Guillemot
Crocothémis erythraea - Haute-Savoie
@Alexandre Guillemot
Drosera Rotundifolia - Haute-Savoie
@Alexandre Guillemot
Glaieul des marais - Haute-Savoie
@Théophile Laurent
Marais du Chenet - Plateau des Bornes - Haute-Savoie
@Asters
Etang de Crosagny - Haute-Savoie
@Thomas Martin
Plateau de Véry – Praz sur Arly - Haute-Savoie
@Thomas Martin
Marais de l’enfer Saint Jorioz - Haute-Savoie
@Asters